2ème comité de filière tourisme exceptionnel : le gouvernement à l’écoute des professionnels
France urbaine a participé au deuxième comité de filière tourisme exceptionnel organisé par le gouvernement depuis le début du confinement.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a organisé le 31 mars 2020 le 2ème comité de filière tourisme (CFT) exceptionnel depuis le début du confinement. France urbaine participe à cette réunion hebdomadaire par le biais de Christophe Bouchet, maire de Tours et président de la commission « tourisme » de France urbaine.
Le Ministre a commencé par un point sur la situation sanitaire, et notamment celle des Français rapatriés dont 121 500 sont rentrés depuis le 19 mars. Il reste environ 10 000 voyageurs français à rapatrier, et pour lesquels le réseau diplomatique est très mobilisé. La situation est toujours dramatique : au 31 mars, 777 000 cas sont identifiés dans le monde pour 37 000 décès à déplorer. Lueur d’espoir, le nombre de cas et de décès ralentit en Italie, 700 contre 900 la veille, même si la confirmation de ce ralentissement doit être constatée sur les jours à venir.
Les outils gouvernementaux déployés progressivement
Concernant l’actualité institutionnelle, le ministre a rappelé que 25 ordonnances avaient été adoptées, dont une spécifique pour le tourisme, sur la mise en place des avoirs. Le dispositif de chômage partiel monte en puissance, puisque 2,2 millions de personnes en bénéficiaient au 31 mars. Le paiement de ce chômage se fait sur 169 heures et répond à une demande générale de la profession. Reste à savoir si les entreprises qui souhaitent compléter le salaire des employés peuvent bénéficier d’une exonération de charges ; ce point sera éclairci dans les jours à venir.
Le représentant de Bpifrance est revenu sur le prêt garantit par l’Etat (PGE) : 4 milliards d’euros sont en demande, dont 10% pour le seul secteur du tourisme. Ces demandes partent en instruction dans les banques qui sont en train de les accorder, 400 millions d’euros le seraient déjà en 72 heures. Les dispositifs montent donc en puissance, la question demeure sur la politique de risque des banques et le rôle de Bpifrance dans l’animation des réseaux bancaires locaux. Le prêt tourisme en prêt de trésorerie (remboursement en 10 ans avec 2 ans de différé) est en place par la Caisse des Dépôts, qui y a consacré 50 millions d’euros.
De grandes inquiétudes pour la sortie de crise
Les organisations professionnelles se sont succédées pour faire le point sur leur situation sectorielle, convenant que les banques commençaient à assurer leur rôle mais que les assureurs, avec les 200 millions d’euros qu’ils se sont engagés à injecter dans l’économie, sont largement insuffisants au regard des profits engrangés ces années précédentes, et de ceux à venir lorsqu’il faudra assurer les emprunts de relance futurs.
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