Destination France : Quelle régulation face à la surfréquentation touristique - 9 juin 2023

Publié le par Alliance France tourisme

Propos détournés, tenus à l'origine par Gérard Brémond, ancien patron de Pierre & Vacances-Center Parcs, il y a plus de 15 ans ; argument des 20% et 80% retenu aujourd'hui contre le surtourisme

Propos détournés, tenus à l'origine par Gérard Brémond, ancien patron de Pierre & Vacances-Center Parcs, il y a plus de 15 ans ; argument des 20% et 80% retenu aujourd'hui contre le surtourisme

L'Alliance France tourisme, le lobby du tourisme qui réunit  les entreprises leader de l’industrie du tourisme en France, publie une étude concernant le surtourisme le 9 juin 2023 que nous vous proposons ici.

Dix jour plus tard  la ministre déléguée chargée  du tourisme  Olivia Grégoire annonce son Plan contre le surtourisme...

« Surtourisme », « hypertourisme », « overtourisme », « surfréquentation de sites », ou encore « tourismophobie » sont autant de termes employés pour décrire des phénomènes de saturation perçus ou réels liés à la sur-fréquentation touristique ou traduire les réactions de rejet des populations locales à l’égard d’une activité jugée plus négative que positive sur leur quotidien.  

C’est ainsi que de nombreuses expressions médiatiques polémiques ont mis en lumière dernièrement les méfaits, réels ou supposés, du « surtourisme », voir du tourisme en général.

Dans ce cadre, il importe tout particulièrement d’écarter les lieux communs et de rationaliser le débat pour appréhender et comprendre ces phénomènes tels qu’ils existent en France. Car si ceux-ci apparaissent bel et bien, leurs impacts se caractérisent par une forte hétérogénéité et des niveaux de gravité très variables selon le type de destination concerné (ville, montagne, insulaire, etc).

Les conséquences de la surfréquentation touristique -sociales, économiques, culturelles et environnementales- sont ainsi difficiles à systématiser parce qu’il ne s’agit quasiment jamais en France de phénomènes généralisés à l’échelle d’un territoire ou durables dans le temps.

Dans les sites où ceux-ci apparaissent, ils peuvent être de nature nuisible à l’attractivité de la destination pour ses visiteurs, dégrader les conditions de vie des populations locales, endommager les lieux de culture, de patrimoine et l’environnement naturel. Les populations locales ressentent un sentiment de dépossession, notamment des difficultés pour accéder à l’immobilier, aux mêmes espaces, infrastructures et services que ceux utilisés par les visiteurs.

Toutefois, si des solutions existent, force est de constater que la prise de conscience française est tardive et qu’en dehors de démarches d’excellence initiées de longue date et de stratégies remarquables conduites au niveau local, il n’y a pas à l’heure actuelle de véritable réflexion officielle et structurée conduite à ce sujet au plan national malgré les enjeux fondamentaux pour l’attractivité, la compétitivité et la durabilité du secteur.  

Pour ces raisons l’Alliance France Tourisme a engagé une réflexion auprès de ses membres dans une approche comparative et internationale, dans l’objectif d’apporter sa contribution au débat et formuler des propositions opérationnelles en réponse aux défis que posent la congestion des sites touristiques.

L’étude souligne que des solutions nombreuses existent pour déployer une stratégie de croissance durable adapté au modèle français et qu’il est absolument nécessaire d’agir suivant une approche participative de toutes les personnes concernées, et ce au plus près des territoires.

[…]

 

Vous pouvez retrouver l'article complet :

Vous pouvez retrouver l'étude complète  :

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