Rencontres à Cluny : De « L’usage du monde » cher au voyageur, à l'usure du monde chère au marché

Publié le par le Groupe libertaire de Saône et Loire, la CNT de Saône et Loire et le CLA Coordination libertaire de l’Ain

Dans le cadre du Salon du livre libertaire de Cluny qui ouvrira ses portes dimanche 29  (salle des Griottons à Cluny) et qui s'intéressera cette année au thème de la servitude moderne et des dangers du numérique (cf. programme à l'affiche : https://padlet.com/soutienchamba/96bw3axqtvwh )

le samedi 28 septembre 2019 à 20h

Rencontre avec « L’Office de l’antitourisme de Grenoble »

Salle des Griottons à Cluny

De « L’usage du monde » cher au voyageur,

à l’usure du monde chère au marché

 

Le tourisme, face cachée du dérèglement climatique

Selon le World Travel & Tourism Council, la contribution  « totale » du tourisme au PIB mondial est de 9,8 %. C’est plus que la contribution de l’industrie automobile, de l’industrie pétrolière ou de l’industrie agro-alimentaire.

Le tourisme serait la « clé du développement, de la prospérité et du bien-être ».        Tout baigne, sauf que... le dérèglement climatique s’invite dans ce tourbillon de chiffres et d’autosatisfaction.

 

Au-delà de la pollution, le tourisme,

c’est la marchandisation de nos vies

L’industrie du tourisme nous a fait passer de « l’usage du monde » cher au voyageur, à l’usure planifiée du monde. Tout doit passer à la moulinette de la marchandisation et de l’artificialisation : milieux naturels, territoires, modes de vie, métiers, communautés, corps et esprits...

 

Le tourisme : un marché du rêve,

du divertissement et de l’aliénation

Il ne s’agit pas uniquement de s’attaquer aux excès du tourisme de masse : les touristes et les travailleurs du tourisme ne sont, en réalité, que de simples réceptacles des décisions du marché. C’est à ce dernier qu’il faut s’en prendre, en raison des rapports sociaux qu’il crée et de la façon dont il nous (dé)socialise. Sans oublier le principe même du tourisme et ses supports : valorisation de tout ce qui n’avait pas encore de prix, ubérisation via des plateformes collaboratives, infrastructures numériques, aéroports, autoroutes, etc.

 

Les projets de Center Parcs de Roybon, du Rousset et de Poligny sont des concentrés des méfaits de l’industrie du tourisme en France et ailleurs.

 

Il nous parait urgent de remettre en cause le socle même du tourisme :

le capitalisme et son aliénation globale, générateur de la nouvelle ère géologique

dans laquelle nous pataugeons désormais... le capitalocène.

 

                        Venez en débattre avec

             « l’Office de l’antitourisme de Grenoble »

 

Le Samedi 28 septembre à 20h

Salle des Griottons à Cluny

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